L’ostéopathie viscérale fait partie des termes utilisés par l’ostéopathe sans que vous puissiez cerner de quoi il s’agit réellement. Voici quelques clarifications simples pour mieux comprendre cette pratique et son utilité. Pour commencer, il est important de comprendre ce qu’est l’ostéopathie viscérale.
C’est en fait un abus de langage des ostéopathes puisqu’on devrait plutôt parler de techniques viscérales. Elles s’intéressent donc à l’impact de la thérapie manuelle sur les viscères. Ce sont les organes qui remplissent nos cavités thoracique, abdominale et pelvienne. Pour faire plus simple, il s’agit de l’estomac, du foie, du cœur, des intestins, des reins, etc...
Et pourquoi s’y intéresser? Pour l’ostéopathie, les principes de mobilité et motilité sont capitaux. Autrement dit, tout doit pouvoir bouger sans être gêné. Mais les viscères, ça bougent ? Oui, car chaque organe se déplace grâce à la respiration. Le diaphragme abdominale sépare les cavités thoracique et abdominale l’une de l’autre. A l’inspiration, ce muscle s’abaisse et compresse les organes abdominaux pour faire de la place dans le thorax afin que les poumons puissent se remplir d’air. Puis, à l’expiration, le diaphragme remonte et aide à l’expulsion de l’air. Ce mouvement de piston imprime donc aux organes des déplacements qu’ils doivent être capables d’accomplir. Cela est vrai pour chacune de nos cavités car elles sont toutes séparées et entourées par un diaphragme qui pompe les viscères avec la respiration.